Vendre maintenant ou attendre septembre ?

Le dilemme de nombreux propriétaires : faut-il mettre en vente son bien dès maintenant ou patienter jusqu’à la rentrée ? En cette période charnière de juin/juillet 2025, la réponse est claire : c’est maintenant qu’il faut agir !

Après deux années difficiles marquées par une chute des transactions et un attentisme généralisé, l’année 2025 débute avec une hausse des prix quasi générale. Une dynamique partie pour durer. Les signaux sont tous au vert : nous n’avons pas observé un mois de janvier aussi dynamique depuis 2020.

Les conditions se sont significativement améliorées avec le taux moyen sur 20 ans passé de 4,2 % à 3,4 %, en moyenne, soit un gain de +8 % pour la capacité d’emprunt des ménages français. Cette embellie s’accompagne d’une demande en forte progression, tirée par ces conditions de financement favorables. Sur un an, la demande a connu une accélération forte, atteignant +15 % au niveau national.

Contrairement aux idées reçues, juillet n’est pas un mois mort pour l’immobilier. Au contraire, c’est une période stratégique où la concurrence se raréfie tandis que les acquéreurs en recherche active sont souvent moins nombreux mais plus motivés.

Après le printemps, l’été est la meilleure saison pour vendre un bien immobilier. Les acquéreurs présents en juillet sont généralement des acheteurs sérieux qui ont du temps devant eux et une capacité de décision rapide, loin des contraintes familiales de la rentrée.

Septembre présente un contexte différent qu’il convient d’analyser. Après Août, les transactions redémarrent progressivement à la rentrée. Si l’offre reprend, les spécialistes observent généralement que la demande suit un rythme différent.

La psychologie des acheteurs évolue avec le changement de saison : le retour des obligations professionnelles et scolaires peut influencer les priorités des ménages. Cette période peut donc présenter des défis supplémentaires pour les vendeurs, même si des opportunités demeurent.

Les données historiques montrent que l’estimation d’un bien peut connaître des variations de 2 à 3% selon la saison. Les statistiques indiquent qu’en moyenne, les prix observés à l’automne peuvent être légèrement inférieurs à ceux du printemps.

Dans un contexte où les prévisions de marché anticipent un volume de transactions immobilières autour de 900 000 en 2025, avec une progression estimée de 17% par rapport à 2024, la stratégie de timing peut avoir son importance pour optimiser sa vente.

Les experts s’accordent généralement sur le fait que 2025 pourrait marquer une stabilisation progressive du marché après la phase d’ajustement de 2023 et 2024. Cette évolution reste tributaire de l’environnement économique global.

Cette dynamique, si elle se confirme, suggère l’intérêt de profiter de la période actuelle plutôt que d’attendre une évolution incertaine à l’automne.

1. Un marché vendeur jusqu’à fin juillet : En revanche, si vous voulez vendre un bien immobilier, vous avez plus de chances de trouver un acquéreur au printemps et d’en tirer un meilleur prix. Vous devez tout mettre en œuvre pour réussir votre vente à ce moment-là de l’année car une fois l’été passé, il sera peut-être plus difficile de vendre.

2. Des conditions de visite optimales : L’été permet de mettre en valeur les extérieurs, jardins et terrasses dans les meilleures conditions. Durant les mois de juillet et août, il peut parfois faire très chaud. Privilégiez les visites en fin de journée, afin de ne pas faire fuir vos potentiels acheteurs.

3. Une fenêtre de signature avant septembre : Vendre en juillet permet de finaliser les démarches administratives et de signer une promesse de vente avant la rentrée, évitant les embouteillages notariaux de l’automne.

Dans ce contexte particulièrement favorable, nous conseillons aux propriétaires d’étudier sérieusement l’opportunité de mettre leur bien en vente dès maintenant. Les conditions actuelles semblent réunies pour engager une démarche de vente dans de bonnes conditions.

Le marché de 2025 nous offre des conditions intéressantes : une reprise qui s’amorce, avec des acquéreurs motivés et des conditions de financement qui s’améliorent progressivement. Chaque propriétaire pourra ainsi évaluer s’il est préférable de profiter de cette dynamique ou d’attendre l’évolution de l’automne.

Contrairement aux idées reçues, juillet présente des avantages certains. Les acquéreurs présents sont généralement plus motivés et ont davantage de temps pour se décider. La concurrence entre vendeurs est également moins importante qu’au printemps.

Les données historiques montrent des écarts de 2 à 3% selon la période. Sur une maison à 400 000€, cela peut représenter entre 8 000 et 12 000€ de différence potentielle.

Les indicateurs sont encourageants : taux de crédit en baisse (de 4,2% à 3,4% en moyenne), demande en progression de +15%, et des prévisions de +17% de transactions par rapport à 2024.